Soumission chimique : de nouvelles accusations contre Joël Guerriau

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Mathéa Mierdl

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En novembre 2023, la députée Modem Sandrine Josso accuse le sénateur Joël Guerriau de l’avoir droguée. Aujourd’hui, alors que le sénateur est mis en examen dans cette affaire, une autre femme porte les mêmes accusations. Joël Guerriau serait même arrivé à ses fins.

Un mode opératoire précis ?

En novembre 2024, Sandrine Josso se rend chez le Sénateur Joël Guerriau à fêter sa réélection. Les festivités ont lieu chez lui. La députée confie au micro de Cynthia Illouz, dans le podcast The Women’s Voice s’être rendue compte qu’elle était droguée. « J’aperçois qu’il a dans sa main un sachet blanc. Là, je comprends. Je me rends compte que le sachet c’est de la drogue », raconte la députée. Sandrine Josso raconte alors s’en être sortie in extremis. Elle commande un taxi et quitte l’appartement. Le sénateur la suit et insiste pour qu’elle reste jusqu’à ce qu’elle monte dans un taxi. Elle part faire une prise de sang à l’hôpital. Le résultat est sans appel : il y a de l’ecstasy dans son sang.

De son côté, Pauline dénonce des faits remonte à mai 2022. Tout comme Sandrine Josso, elle raconte avoir été invitée au domicile de Joël Guerriau par le sénateur lui-même. Après deux verres, elle se sent mal, et sa tête tourne. Puis, Pauline raconte que c’est finalement le lendemain, dans la chambre, sans ses vêtements qu’elle reprend ses esprits. La victime dit avoir été dans le déni, jusqu’aux révélations de Sandrine Josso : « J’ai vu les similitudes et j’ai compris qu’il a bien abusé de moi ». « C’est un père de famille respectable, un parlementaire respectable, je n’arrivais pas y croire ». Si elle a témoigné au près des enquêteurs, Pauline n’a pas encore porté plainte.

Le parlementaire toujours en poste 

Face à ses nouvelles accusations, Joël Guerriau dément par la voix de son avocat. « Joël Guerriau dément avec la plus grande fermeté ces nouvelles rumeurs », « Nous voici désormais devant de nouvelles extravagances qui ont pour seul objectifs de conduire Joël Guerriau à l’échafaud de l’opinion publique ». Lors de l’ouverture de l’enquête l’affaire de Sandrine Josso, les forces de l’ordre ont retrouvé de l’ecstasy chez Joël Guerriau, qu’il dit s’être procuré par un autre sénateur, sans donner de nom.

Depuis sa mise en examen Joël Guerriau a été suspendu par son parti Horrizon aisi que de son groupe parlementaire. Le sénateur s’est alors mis en retrait de la participation aux travaux parlementaires, en disant vouloir « préserver la sérénité au Sénat ». Cependant, il a affirmer exclure l’éventualité de démissionner. Puisqu’il n’a pas quitter son poster et reste donc parlementaire, Joël Guerriau touche donc encore ses indemnités parlementaires.

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