VIDEO – Le 18 septembre est la Journée internationale de l’égalité de rémunération. Cet événement rappelle les efforts déployés par différents organismes et personnes pour parvenir à l’égalité salariale pour un même travail. Pour ça, les Nations Unies s’engagent pour lutter contre les discriminations, dont celles à l’égard des filles et des femmes.
Partout dans le monde, les femmes sont moins bien payées que les hommes. L’écart de salaire est estimé à 20% entre les deux sexes. L’égalité des genres et l’autonomisation des femmes et des filles sont toujours freinés. Le déséquilibre qui s’est créé au fil du temps donne toujours lieu à des rapports de force entre les hommes et les femmes. Les femmes ont toujours des ressources limitées en matière de débouchés, ce qui limite leurs capacités. Les progrès pour réduire cet écart ont été lents. Même si l’idée de rémunérer équitablement les hommes et femmes est souvent acceptée, l’application reste difficile dans la pratique.
👫Le 18 septembre est la Journée internationale de l'égalité de rémunération.
👉Cet événement célèbre les efforts de diverses organisations et individus qui luttent pour des salaires équitables pour un travail équivalent.#EgalitéFemmesHommes #EgalitéSalariale #ONU #WomensRights pic.twitter.com/5zJqO61P9R— The Women’s Voices (@TheWomensVoice1) September 18, 2023
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Pas de congés maternité rémunérés pour la plupart des femmes
Moins d’un tiers des femmes employées dans le monde, ont un congé de maternité rémunéré. Plus de 65% des femmes en âge d’être à la retraite, n’ont pas de pension régulière. Les femmes passent deux fois plus de temps sur les taches ménagères et les services non rémunérés.
La France progresse lentement
En France, il est désormais possible de demander la fiche de paie d’un collègue. Dans un article du Monde, un exemple de la Cour de cassation a permis, le 8 mars 2023, à une ancienne salariée de regarder la fiche d’un de ses collègues. La salariée se pensant victime d’inégalité salariale, il a été établi que « cette communication d’éléments (…) était indispensable à l’exercice du droit à la preuve et proportionnée au but poursuivi, soit la défense de l’intérêt légitime de la salariée à l’égalité de traitement entre hommes et femmes en matière d’emploi et de travail.”
L’année dernière en France, les femmes commençaient à travailler gratuitement à partir du 4 novembre. Selon l’INSEE (l’Institut national de la statistique et des études économiques), le salaire moyen d’une femme en France en 2021 est de 18,63 euros. Tandis que le salaire moyen d’un homme en France en 2021 est de 24,64 euros, selon la même institution. Les hommes gagnent en moyenne 32,29 % de plus que les femmes ; et les femmes touchent donc en moyenne 24,4 % de moins.
Une coalition pour aider les partis à instaurer l’égalité
Pour évoluer, les objectifs de développement durable (ODD) incluent la nécessité de parvenir à une égalité entre les sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles. Les ODD visent aussi à garantir un travail décent avec un salaire égal pour un travail de valeur égale. L’intégration d’une perspective de genre est dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
La Coalition Internationale pour l’Egalité Salariale (EPIC) est pilotée par l’Organisation internationale du Travail (OIT), ONU-Femmes et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Son objectif est de parvenir à l’égalité de salaire entre les femmes et les hommes partout dans le monde. L’EPIC réunit des acteurs de différents domaines d’intérêt et d’expertise. Les gouvernements, employeurs, travailleurs et leurs organisations à réaliser aux côtés de l’EPIC pour aller vers cet objectif. L’EPIC est actuellement le seul partenariat multipartite qui travaille à réduire l’écart de rémunération entre les sexes aux niveaux mondial, régional et national.