Orange the World: la campagne mondiale d’ONU Femmes pour lutter contre les violences faites aux femmes

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Orange The World est une campagne annuelle se déroulant du 25 novembre (Journée internationale de l’élimination des violences à l’encontre des femmes) au 10 décembre (Journée des droits humains) organisée par ONU Femmes.

L’initiative invite les gouvernements, les associations, les entreprises, les médias et l’ensemble de la société civile à unir leurs forces pour lutter contre ces violences.

La couleur officielle de cette campagne est la couleur orange, symbole d’un avenir meilleur, dépourvu de violence à l’encontre des femmes et des filles.

Les terribles chiffres de la violence au niveau mondial

Sur le plan international, les chiffres de la violence à l’égard des femmes ne faiblissent pas. Selon l’OMS, 1 femme sur 3 dans le monde est victime de violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie.

Même la jeune génération continue d’être durement touchée: 26% des femmes de 15 ans et plus ont subi des violences de la part d’un partenaire selon ONU Femmes.

Afin de lutter contre ce fléau, l’ONU déploie, depuis 1991, la campagne mondiale Orange The World, 16 jours d’action contre les violences faites aux femmes. L’association ONU Femmes France relaie de son côté cette campagne sur le territoire français depuis 2015.

En France, 121 féminicides dans un cadre conjugal ont été comptabilisés cette année par les associations, un chiffre qui a déjà dépassé les 118 officiellement recensés pour toute l’année 2022.

Les actions du Fonds mondial

Depuis sa création en 1996, le Fonds d’affection spéciale de l’ONU pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes a investi 215 millions de dollars des États-Unis dans 646 initiatives menées par des organisations de défense des droits des femmes dans 140 pays et territoires.

Rien qu’en 2022, le Fonds a établi un partenariat avec 186 organisations de la société civile de cinq régions, auxquelles il a accordé 87,8 millions de dollars US de subventions pour prévenir et combattre la violence envers les femmes et les filles. La plupart de ces subventions, 62 pour cent, sont allées à des organisations de défense des droits des femmes.

10 clés pour agir

  1. La mobilisation communautaire et participation des femmes : Encourager les femmes à devenir des agents de changement, en les intégrant activement dans des groupes communautaires et en créant des espaces sûrs.
  2. Le rôle central des organisations locales : elles instaurent un climat de confiance et mobilisent les communautés, établissant ainsi les bases d’une lutte efficace contre la violence de genre.
  3. Une perspective intersectionnelle : adopter une perspective intersectionnelle, permet de reconnaitre que les expériences des femmes sont façonnées par des intersections complexes de race, de classe sociale et d’autres facteurs.
  4. Un apprentissage transformateur : une formation à la modification comportementale via des outils tels que manuels, applications et sites internet est essentiel pour une prévention efficace de la violence de genre.
  5. L’implication des chefs religieux et communautaires : Les personnalités traditionnelles, en tant que gardiens de la culture, jouent un rôle crucial en façonnant les normes sociales et en influençant le succès des initiatives de prévention.
  6. Surmonter les obstacles : Face à des résistances diverses, y compris des lacunes juridiques et le déni de violence, les organisations doivent adopter des approches adaptatives pour maintenir leur lutte contre la violence de genre.
  7. Programmation Adaptative : Les organisations de défense des droits des femmes doivent accumuler des connaissances, disposer d’un financement flexible et adopter des approches adaptatives pour faire face à des conditions instables et des paysages sociopolitiques changeants.
  8. Donner des Moyens aux Jeunes : Reconnaître l’importance critique de l’adolescence dans la prévention, en faisant des jeunes des agents du changement pour améliorer les résultats des initiatives de prévention de la violence de genre.
  9. Des réponses axées sur les survivantes : Placer les survivantes au centre du processus de conception des initiatives de prévention et prioriser leurs besoins assure une approche plus holistique et efficace.
  10. L’institutionnalisation de la prévention : la police et les ministères doivent être formés pour accompagner un changement d’état d’esprit, avec les organisations de la société civile jouant un rôle clé dans ce processus d’institutionnalisation.

Un bracelet pour se mobiliser individuellement

Pour la troisième année consécutive, la créatrice Camille Enrico dessine un bracelet amulette dont une part des ventes est reversée à ONU Femmes.

Ce bijou est orné d’un pendentif finement gravé des logos d’ONU Femmes France.

Disponible en deux versions, l’une en broderie orange en référence à la campagne Orange The World, et l’autre en bleu, la couleur emblématique de l’agence onusienne, le bracelet est proposé en modèles féminin et mixte.

Il est disponible sur le site d’onufemmes.fr au prix de 59€.

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