La Commission de la condition de la femme (CSW) se réunit annuellement à l’ONU (New York) pour promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, avec des politicien(ne)s et activistes du monde entier réuni(e)s. Cette année la France était largement représentée.
👉 Aurore Bergé, ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, a réuni des députées, des membres de la société civile et des entreprises pour un sommet de l’ONU à New York.#égalité #engagement #femmes #sexisme #inégalités #onufemmes #ny pic.twitter.com/gnjsjhZrpJ
— The Women’s Voices (@TheWomensVoice1) March 14, 2024
Une commission établie depuis 1946
La CSW est une entité intergouvernementale qui vise à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes dans tous les domaines de la société. C’est l’un des organes les plus anciens de l’ONU, établi en 1946.
Il joue un rôle crucial dans la promotion des droits des femmes à l’échelle mondiale. La CSW rassemble des représentants des États membres, des agences des nations unies, ainsi que des activistes et des défenseurs des droits des femmes du monde entier.
Éducation, santé et emploi à l’ordre du jour
L’ordre du jour de la CSW couvre l’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi, à la participation politique et à la lutte contre les violences basées sur le genre avec aussi le sujet de l’autonomisation économique des femmes. Les débats et les discussions qui ont lieu lors de la commission permettent ainsi d’identifier des bonnes pratiques, de partager des leçons qui sont apprises par certains pays et de formuler des recommandations politiques. La CSW garantit la participation pleine et égale des femmes à la vie publique et politique, et ses résultats orientent les politiques nationales et internationales en matière d’égalité des sexes.
La soixante-huitième édition : une large délégation française transpartisane
Pour cette soixante-huitième édition de la CSW, une délégation française importante est présente au siège des Nations Unies, dont les élu.es Véronique Queriotton, Céline Calvez, Sandrine Josso, Sarah Tanzili, Emilie Chandler, Julie Delpech, Xavier Iacovelli, Guillaume Gouffier et Mélanie Vogel.
Aurore Bergé, la ministre de l’Égalité femmes-hommes a rassemblé une quinzaine de députés et sénateurs, mais aussi des membres de la société civile : avocates, directrices d’ONG, telles que Violaine de Filippis-Abate, Rachel Flore ou encore Julia Layani, pour participer à l’événement à New York.
Des femmes d’Israël, d’Ukraine et de Colombie témoignent
La CSW offre cette tribune pour permettre aux femmes du monde entier, y compris celles de groupes marginalisés ou de communautés vulnérables, de faire entendre leurs problématiques spécifiques et accélérer leur amélioration.
Parmi les temps forts de cette année, une conférence sur les violences sexuelles lors des conflits, où l’horreur des situations vécues par des femmes en Israël, en Ukraine, ou en Colombie ont été détaillées. Céline Bardet de l’association We are Not Weapons of war a decrypté le phénomène qui est malheureusement répandu dans de nombreuses zones de guerre. D’autres discussions sont portées également sur la terrible vie des femmes en Afghanistan ou sur les bonnes pratiques pour renforcer le financement par les institutions publiques et politiques en faveur de l’égalité femmes-hommes.
Aurore Bergé a particulièrement soutenu « la question des droits sexuels et reproductifs pour porter évidemment la question de la constitutionnalisation de l’IVG, de la prévention, de l’accès à la contraception, du respect du corps des femmes ».