Agression de Hermoso : solidarité des joueuses face au refus de demission de Rubiales

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Les 23 championnes du monde refuse de continuer à jouer avec l’équipe de la Roja : « si les dirigeants actuels sont maintenus. » Cette mobilisation des espagnoles fait suite à l’agression de Luis Rubiales, président de la Fédération Espagnole de Football sur la joueuse, Jenni Hermoso. Juste après la finale, celui-ci avait embrassé de force la joueuse, en guise de célébration

Agression et acte sexiste

La joueuse qui porte le numéro 10, a précisé qu’elle s’était sentie : « vulnérable et victime d’une agression, d’un acte impulsif et sexiste, déplacé sans aucun consentement ». Lors de la remise des médailles de la finale du Mondial Féminin en Australie, Luis Rubialès avait attrapé la tête de Jenni Hermoso et avait forcé un baiser sur elle.

Luis Rubialès a d’abord essayeé de minimiser les faits en indiquant par le biais de la Fédération qu’il était ami avec Jenni Hermoso, et que c’était un élan de célébration de victoire, avant de s’excuser, et de persister à conserver la tête de la fédération.

#SeAcabo – C’est terminé !

Devant le refus du patron du foot espagnol de quitter son poste lors de la dernière Assemblée Générale Extraordinaire à Madrid, les joueuses se mobilisent contre les instances dirigeantes.

La star du FC Barcelone, Alexis Putellas, double Ballon d’or a affiché son soutien à sa coéquipière en déclarant : “c’est inacceptable. Finissons-en. Je suis avec toi, cher Jenny Hermoso.” Le hashtag#SeAcabo est alors apparu sur les réseaux sociaux, reprenant les messages de nombreuses joueuses.

La Ligue de Football professionnel féminine, à elle, aussi écrit : “par respect pour le football. Ça suffit ! Il est temps que ça change pour de bon. » Une autre star du football, l’américaine, Megan Rapinoe apporter son soutien à Jenni Hermoso.

Les 23 championnes du monde ont donc indiqué qu’elles refuseraient de jouer avec l’équipe de la Roja, si Luis Rubiales était maintenu. Cette tribune a déjà été signé par plus de 80 joueuses.

Côté politique: la ministre du Travail et numéro trois du gouvernement, Yolanda Díaz, condamne des “mesures urgentes” au gouvernement face à ce qui est deja appelé le #MeToo du football et déclare: “Ce que nous avons vu aujourd’hui à l’Assemblée de la fédération est inacceptable (…). C’en est fini de l’impunité des actes machistes. Rubiales ne peut rester à son poste.”

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