132 millions, c’est le nombre de jeunes filles qui n’ont accès à aucune forme d’enseignement. C’est pour cette raison que le 11 octobre 2022, 10e journée internationale des droits de la fille, met en lumière les inégalités d’accès à l’éducation. Selon les Nations unies :”les investissements dans les droits des filles restent limités, une situation aggravée par les crises simultanées du changement climatique, du COVID-19 et des conflits humanitaires”.
Les droits des filles trop souvent bafoués
Autour du monde, les droits des filles ne sont toujours pas respectés. 12 millions de filles sont mariées chaque année, c’est 1 fille toutes les 2 secondes. 200 millions de filles et de femmes ont été excisées dans le monde.
La situation des filles reste très problématique dans certains pays pauvres d’Afrique comme le Soudan, le Niger, ou le Tchad. Elle est aussi extrêmement préoccupante dans les pays qui ne respectent pas les droits des femmes comme l’Afghanistan ou le Pakistan. Les filles y sont privées d’éducation. Dernièrement, les femmes iraniennes ont mis en marche une révolution pour que les filles obtiennent des droits fondamentaux.
Plan international s’engage contre le harcèlement
C’est l’ONG Plan International qui est à l’origine de la journée. “Cette journée est née d’un constat alarmant : les filles dans le monde, et en particulier dans les pays les moins développés économiquement, sont les premières victimes d’inégalités, d’exclusion, de discriminations et d’abus.”. D’autant plus de freins à l’émancipation.
82% des femmes ont été victimes de harcèlement de rue en France avant l’âge de 17 ans. 58% des filles de 15 à 25 ans ont également déjà été victimes de harcèlement en ligne. L’organisation a donc choisi pour thème : le consentement. La campagne se veut poignante et précise : “STOP au harcèlement de rue, STOP au harcèlement en ligne, STOP à l’excision, STOP aux mariages forcés.“
Image : plan-international.fr