Droits des femmes : la régression mondiale inquiète les ONG

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La rédaction

Les droits des femmes régressent dans le monde entier, ce qui alerte les associations dévoile un rapport publié récemment. Ce rapport préconise de mettre cette régression sur le devant de la scène diplomatique.

Des droits restreints dans le monde entier

Aux États-Unis, la Cour suprême a révoqué le droit à l’avortement, en Afghanistan, les femmes se voient refuser l’accès aux études et à certains postes de travail, ou encore en Pologne, où l’accès à la contraception devient de plus en plus difficile… Dans un rapport, l’association féministe Equipop ainsi que la Fondation Jean-Jaurès expliquent : les régressions en matière de droits des femmes “se multiplient partout dans le monde”.

“Aucune région n’est épargnée” par cette régression des droits de la femme, qui intervient lorsque des “groupes très divers vont s’allier contre les droits des femmes”, explique Lucie Daniel, chargée de plaidoyer pour Equipop.

États situés aux extrêmes de la diplomatie, groupes politiques d’extrême droite, mouvements religieux fondamentalistes, le rapport dévoile : les mouvements anti-droits “sont souvent le fruit d’alliances hétéroclites”.

Réagir est urgent

« Ces mouvements particulièrement bien organisés”, sont “connectés les uns aux autres” et “généreusement financés”, ce qui permet de bloquer les avancées, de garder le statu quo ou encore de provoquer des régressions de droits.

Lucie Daniel affirme : “Le gouvernement doit prendre la mesure de ces menaces”. Elle veut provoquer “un sursaut politique en France”.

Elle explique : “On a un peu soufflé après les dernières élections aux Etats-Unis et au Brésil”, qui n’ont pas été remportées par les camps conservateurs, “mais la capacité de nuisance des mouvements anti-droits reste forte”.

La France, ainsi qu’une dizaine de pays, ont déclaré leurs intentions de mettre en place une politique étrangère féministe.

Pour ce faire, le rapport publié récemment conseille d’augmenter “de façon substantielle” le soutien financier aux associations féministes et de faire des luttes féministes “un sujet de diplomatie prioritaire ».

 

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