Le gouvernement agit face aux dangers du GHB, aussi appelée drogue du violeur. Alors que le hashtag #BalanceTonBar libère la parole des victimes depuis quelques mois sur les réseaux sociaux, le gouvernement met en place des actions pour lutter contre le GHB.
De la prévention et de l’aide nationale face au GHB
Le GHB est un anesthésiant et stupéfiant, souvent utilisé pour endormir ou droguer des femmes. Depuis plusieurs mois, les cas d’agressions sexuelles et de viols sur des jeunes femmes droguées par leurs agresseurs se multiplient, et plus particulièrement dans le milieu de la nuit.
Pour lutter contre ces agressions, le gouvernement a mis en place une campagne de prévention dans les établissements de l’Union des métiers et de l’industrie de l’hôtellerie (UMIH), où l’on peut lire sur des affiches des messages comme « Drogué(e) malgré toi ».
Ces inscriptions sont accompagnées d’un QR code qui permet à une personne qui se sent en danger de contacter un policier ou un gendarme spécialement formé à ces problématiques, 24h/24 et 7j/7. 33 gendarmes et 32 policiers sont dédiés exclusivement à cette application tandis que 404 intervenants sociaux spécialisés dans les violences sexuelles et sexistes sont présents dans les commissariats français d’après le ministère.
La ville de Paris veut former les professionnels de la nuit
La Ville de Paris a, elle aussi, mis en place des solutions de préventions dans ses bars et boîtes de nuits. L’association Consentis, en collaboration avec la ville de Paris, va proposer aux employés des bars, des salles de concert et des boîtes de nuits des formations. Ils y apprendront à mieux réagir face aux victimes et à savoir gérer les situations violentes.
De plus, sur des écrans dans les établissements, on pourra voir des slogans comme « Corps à corps, pas sans mon accord » ou encore « Touche pas à mon drink ».
Suites aux nombreuses plaintes de femmes ayant étés victimes de la drogue du viol, la procureure de Paris avait annoncé avoir ouvert une enquête. M. Hocquart, adjoint au Maire de Paris chargé de la vie nocturne souhaite « aider les établissements, les patrons de bar à faire en sorte que leur lieux soit *safe*, que personne n’ai peur de sortir ». Ainsi, la ville va distribuer un Label aux établissements formés et a investi 45.000 euros pour le mettre en place.
