L’exposition exclusive consacrée à Maya Widmaier-Picasso, fille ainée du célèbre artiste peintre Pablo Picasso est décrite par sa fille Diana Widmaier-Picasso à l’AFP comme étant “une plongée intime.”
Des tableaux tels que : “Maya à la poupée” (1938), “Maya à la poupée et au cheval” (1938), “Maya au costume de marin” (1938), “Maya au bateau” (1938), “Maya au tablier” (1938), une dizaine de portraits à la fois colorés et déstructurés introduisent le public à l’intimité familiale de l’artiste Pablo Picasso.
Une exposition dite « inédite », car « c’est la première fois que ces portraits peints entre 1938 et 1939, dispersés dans le monde entier, sont rassemblés”, précise la petite-fille du célèbre peintre, mais également commissaire de l’exposition.
Lorsque que l’on pénètre, dans l’univers de la figure emblématique de l’art moderne, un court-métrage introduit le visiteur au cœur d’une vie de famille vaillamment protégée par Picasso.
Et sa passion pour sa fille qu’il ne cesse de représenter à travers de nombreuses peintures, nées le 5 septembre 1935 dans le plus grand secret de son union avec Marie-Thérèse Walter.
Le prénom de Maya lui est donné un « surnom de Maria de la Concepcion » une appellation attribuée par Picasso lui-même, en hommage à sa sœur décédée lorsqu’il avait 14 ans, à la prononciation déformée dans la bouche de la petite fille.
Une “Complicité” ainsi que du lien très “fusionnel”
Durant toute sa vie, elle a été “la complice et la confidente privilégiée de son père, seule autorisée à entrer dans son atelier” dès qu’elle le souhaitait le jour, mais aussi la nuit.
Dessins, peintures, poèmes, sculptures et quantité de photos de l’artiste et de sa fille sont l’empreinte de cette “complicité” ainsi que du lien très “fusionnel” que Picasso entretenait avec “sa famille recomposée, atypique pour l’époque, mais pas pour lui”, témoigne Diana Widmaier-Picasso, ainsi les termes “homme moderne” et “un père aimant” sont appuyés et font écho au reste de l’hommage rendu à son grand-père.
L’exposition consacre également une série de dessins réalisés par le peintre pour et avec Maya, âgée de quatre ans, pendant la guerre en 1939. On peut y découvrir des carnets de coloriage sur lesquels Picasso ajoutait des personnages, des dessins de nature morte notés par Maya en passant par des silhouettes d’animaux, des poupées en bois…
Lettres, objets intimes, vêtements, chaussons et reliques forcent le caractère privé des objets présentés, “véritable archéologie familiale”, affirme Diana Widmaier-Picasso.
Les œuvres sont actuellement exposées au musée Pablo Picasso à Paris, il est possible de réserver sa place sur le site internet afin de préparer la visite.
