Marion Maréchal rejoint Eric Zemmour

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La rédaction

Le clan Le Pen se fissure encore davantage. La jeune Marion Maréchal décide finalement de se rallier à Eric Zemmour dans sa campagne présidentielle, délaissant ainsi sa tante Marine Le Pen.

La famille Le Pen se divise encore

« J’ai la certitude que la recomposition politique va advenir, je crois que la victoire est à nouveau possible », a affirmé Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen, lors d’un meeting de Eric Zemmour où elle était invitée vedette. Elle avait pourtant affirmé en 2019 qu’elle ne serait pas candidate en 2022 afin d’éviter une « confrontation » avec sa tante.

Au sein de la famille Le Pen, ce départ est difficile à avaler, Marine Le Pen a rappelé en janvier les engagements de sa nièce, elle rappelle qu’elle a « élevé » sa nièce avec sa sœur lorsqu’elle était jeune et s’émeut de la voir se « pencher » vers Eric Zemmour.
Du côté de son grand père, Jean-Marie Le Pen, celui-ci ne soutient pas la décision de sa petite fille mais la laisse partir malgré leur avis divergeant.

Eric Zemmour a rapporté qu’il était « envisageable » que Marion Maréchal devienne son premier ministre s’il est élu, même si les deux personnalités ont des approches différentes de certains sujets, comme les signes religieux ou les prénoms.

Marion Maréchal, présente dans le paysage politique depuis l’enfance

Marion Maréchal est connue de la scène politique depuis ses deux ans, lorsque son grand père Jean-Marie Lepen posait avec elle sur des affiches sur Front National en 1992. La jeune femme avait fait ses débuts en politique en 2012, alors que son grand père la convaint de se présenter aux élections législatives de Carpentras dans le Vaucluse, elle devient alors la plus jeune des députés à 22 ans. Trois ans plus tard, elle remplaçait Jean Marie Le Pen aux régionales, après son éviction à causes de propos polémiques sur la Shoah.

En 2017, lors de la défaite de Marine Lepen au second tour, elle décide de se retirer du monde politique et fonde une « école » privée de sciences politiques à Lyon.

Elle abandonne ensuite le nom de Le Pen et quitte le parti du FN, devenu le RN.

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