Une enquête présentée par l’Association nationale des étudiants en pharmacie (Anepf) met en lumière les violences sexistes et sexuelles que subissent les étudiantes dans ce secteur particulier.
Des chiffres affolants
Selon ce rapport, la moitié des étudiantes auraient déjà reçus des remarques sexistes, de la part d’étudiants mais aussi de professeurs. 48% des étudiantes rapportent aussi des cas de harcèlement, des professeurs comme des élèves, elles se plaignent de recevoir des messages déplacés mais aussi des gestes. Certains témoignages évoquent des caresses reçues de professeurs durant les cours.
L’invisibilisation de ces gestes amène à des passages à l’acte lors de soirées étudiantes. 27% des étudiantes rapportent avoir subi des agressions sexuelles.
Ces résultats déplorables sont comparables avec ceux que l’on observe en fac de médecine. Les milieux étudiants scientifiques, sont les plus touchés par ce grave phénomène.
Les responsables choqués
Numan Bahroun, président de l’Anepf, déclare sa « volonté de briser l’omerta » sur les violences sexistes vécues par ces étudiantes. Théo Vitrolles, porte-parole de l’Anepf, est surpris de ces résultats « Cette banalisation des actes entre étudiants a été une surprise » affirme-t-il, selon lui, ils ne s’attendaient pas à « retrouver ce genre de violences ».
