L’Espagne inscrit son nom en lettres d’or dans l’histoire du football féminin en remportant son premier titre de championne du monde, en battant l’Angleterre par 1-0 lors d’une finale épique du Mondial féminin 2023, qui s’est déroulée à Sydney. Le coup de grâce décisif a été délivré par la jeune capitaine espagnole, Olga Carmona, dont la frappe précise a brisé les rêves de couronnement des Anglaises, championnes d’Europe en titre.
L’événement était empreint d’une tension palpable, puisque l’Espagne et l’Angleterre n’avaient jamais croisé le fer en finale d’une Coupe du monde féminine. La jeunesse et la créativité de la Roja ont finalement eu raison de l’expérience et de la maîtrise des Lionesses, qui n’ont pas pu retrouver leur sérénité habituelle.
Cette victoire a marqué un moment charnière pour l’équipe espagnole, qui a surmonté des turbulences internes et des difficultés extra sportives en amont de la compétition. Les tensions entre les joueuses et la fédération, ainsi qu’avec le sélectionneur Jorge Vilda, ont été largement médiatisées. Cependant, les Espagnoles ont réussi à mettre de côté ces problèmes pour se concentrer sur le terrain et réaliser un exploit historique.
La finale a débuté de manière mouvementée avec l’incursion d’un spectateur sur le terrain arborant le message Free Ukraine. Malgré cet incident, le jeu s’est poursuivi et les Espagnoles ont saisi l’opportunité offerte par une erreur de la défenseure anglaise Lucy Bronze, qui a perdu le ballon dans le rond central. Olga Carmona, la capitaine espagnole, a exploité cette ouverture en décochant une frappe précise qui a trompé la gardienne anglaise Mary Earps, ouvrant ainsi le score à la 29e minute.
La première période a vu des actions des deux côtés, avec notamment une frappe puissante de Lauren Hemp qui a trouvé la barre transversale, et une tentative de Salma Paralluelo, la pépite espagnole de 19 ans, qui a manqué de peu sa reprise à bout portant.
La seconde mi-temps n’a pas vu d’amélioration pour l’équipe anglaise, malgré les ajustements tactiques tentés par la sélectionneuse Sarina Wiegman. Les Espagnoles, emmenées par la meneuse Aitana Bonmati, ont continué à mettre la pression sur leur adversaire. Mary Earps a réussi à maintenir ses coéquipières en vie en arrêtant un penalty sifflé grâce à la VAR pour une main dans la surface.
Le moment fatidique a finalement scellé le destin de l’Angleterre, qui a manqué une occasion en or de décrocher son premier titre mondial. L’Espagne a tenu bon et a célébré sa victoire historique devant les 75 700 spectateurs présents au stade de l’Australia.
Cette victoire représente non seulement un triomphe pour l’équipe espagnole, mais aussi une rédemption pour le sélectionneur Jorge Vilda. Critiqué pour sa gestion de l’équipe et de la crise interne, Vilda a su garder le cap et mener son équipe vers la victoire finale. Trois des joueuses qui avaient exprimé leur mécontentement sont revenues pour le Mondial, démontrant la cohésion retrouvée au sein de l’équipe.
Parmi les étoiles montantes, Salma Paralluelo s’est distinguée en participant activement au parcours victorieux de l’Espagne. Son impact sur le terrain, combiné à la performance solide d’Aitana Bonmati, a été essentiel pour le succès espagnol.
Cette victoire en Coupe du monde féminine 2023 est le résultat d’un mélange de jeunesse, de talent individuel et de détermination collective, et elle marque un tournant dans l’histoire du sport en Espagne.