Un décret aidant les femmes victimes de violences conjugales entrera en vigueur cette semaine. L’objectif est d’apporter de l’aide aux femmes dont l’ex-conjoint violent sort de prison, elles seront averties de leur sortie et placées sous protections si elles sont en danger.
Un mois avant la décision de ce décret en décembre 2021, une femme avait été tuée par son ex-conjoint, libéré plus tôt qu’elle ne pensait. Ce genre d’agressions de la part des ex-conjoint sortis de prisons ne sont pas rares.
Désormais, les autorités judiciaires devront informer les femmes victimes de la libération de leurs ex-conjoints violents. Des mesures de surveillance pour la victime mais aussi pour l’agresseur seront également mises en place.
Parmi les mesures envisagées, il sera proposé aux femmes en danger de posséder un téléphone d’urgence, contactant la police en cas de problème. Il est également envisagé d’interdire aux agresseurs de se rendre dans certains lieux fréquentés par la victime avec dans certains cas plus rare, la mise en place de bracelets électroniques anti-rapprochement. Actuellement, 479 hommes sont équipés de bracelets anti-rapprochement et 2200 femmes sont munies de téléphones de graves dangers.
Il s’agirait « d’éviter toute rupture de la surveillance ».
La chancellerie affirme « Ce décret marque une nouvelle avancée dans la protection des victimes de violences conjugales parce que la libération d’un conjoint violent est un moment-clé, qui doit être
L’occasion d’interroger les mesures de protection mises en place et d’en informer les victimes ».
