L’ex secrétaire d’Etat écologiste Jean-Vincent Placé était en garde à vue lundi, accusé de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles. Ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve face à de telles accusations.
L’ex élu écologique a été placé en garde à vue dans les locaux de le Brigade de répression de la délinquance contre la personne, après la plainte d’une ancienne collaboratrice anonyme.
Elle avait déposé plainte en novembre 2021, révélant des faits d’agressions sexuelles survenus entre 2012 et 2016. Elle l’accuse notamment de lui avoir « touché les fesses » en août 2015 à Lille ou de lui avoir « touché délibérément la poitrine » lors d’un déplacement à Séoul en mai 2016.
Il a été mis en examen à la suite de 24h de garde à vue pour « des chefs d’agression sexuelle par personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction, agression sexuelle, et harcèlement sexuel par une personne abusant de l’autorité conférée par sa fonction » affirme une source judiciaire. Les faits concernent au total 3 plaignantes, l’une dont l’affaire est prescrite.
Jean-Vincent Placé a dit ne pas souhaiter « à ce stade faire un quelconque commentaire » en rappelant « Je répondrai, bien entendu, à toutes les questions qui viendraient à m’être posées par les enquêteurs ».
En mars 2021, l’élu a été condamné à une amende pour harcèlement sexuel sur une gendarme chargée de sa sécurité et à 3 mois de prison avec sursis et 1000 euros d’amende en septembre 2018 pour violences et outrages lors d’une soirée où il avait reconnu avoir été « extrêmement insistant » et « déplacé » avec une cliente.
