La star américaine Angelina Jolie a dénoncé les violences subies par les femmes dans le pays. Connue pour ses prises de parole en faveur d’actions philanthropiques, notamment en faveur des réfugiés et de grandes ONG comme le UNHCR. L’actrice, qui était visiblement très émue d’évoquer le sujet, n’a pas pu retenir ses larmes. Elle a insisté pour qu’une nouvelle loi puisse être votée de toute urgence pour protéger les femmes victimes de violences conjugales.
Angelina Jolie a dévoilé un texte élaboré au Congrès, en présence de sa fille Zahara. Le texte prévoit de fournir aux victimes de violences une assistance médicale et juridique renforcée, ainsi qu’une aide pour les enfants vivant dans ces violences. Sur Instagram, l’actrice remercie sa fille de l’avoir accompagnée et se dit « heureuse de partager la plaidoirie avec Zahara – et pour sa présence qui me calme avant la conférence de presse d’aujourd’hui ».
Aux Etats-Unis, il existe depuis 1994, une loi contre les violences faites aux femmes, celle-ci avait été proposée par Joe Biden, sénateur à cette époque. La loi devait être revue et réactualisée en 2019 mais avait été bloquée au Sénat par les républicains.
La nouvelle proposition de l’actrice a été applaudie par Joe Biden, lui-même.
« Nous pouvons presque lâcher un ouf de soulagement », s’est réjouie l’Elue républicaine Joni Ernst, qui a vécu des violences conjugales dans le passé.
Angelina Jolie, la gorge nouée, a supplié le Congrès de faire de cette loi une priorité « Je pense aux enfants qui sont terrorisés et qui souffrent en ce moment, et aux nombreuses personnes pour qui cette loi arrive trop tard ». La comédienne avait en effet accusé son ancien compagnon Brad Pitt de violences envers l’un de leur fils, il avait finalement été innocenté.
