Un premier comité de pilotage interministériel à propos de l’endométriose s’est tenu Lundi, présidé par Olivier Véran, ministre de la santé. Emmanuel Macron avait annoncé le 12 janvier le lancement d’une stratégie nationale de lutte contre cette maladie, qui touche une femme sur dix en France.
L’endométriose, une maladie méconnue
Les connaissances sur l’endométriose restent lacunaires. En moyenne, le diagnostique de la maladie prend sept ans. La maladie se manifeste par de violentes douleurs, plus particulièrement pendant les règles, pouvant être très handicapantes. Les symptômes peuvent être très variés selon les femmes, allant jusqu’à créer des malaises, des vomissements etc.
Pour mieux comprendre la maladie, le gouvernement a mis en place un programme de recherche de 20 millions d’euros, qui se déroulera sur cinq ans. « La France va se doter de la plus grande base de données au monde, en fusionnant des bases territoriales, avec plus de 11.000 femmes qui vont pouvoir être suivies au jour le jour » a annoncé Olivier Véran.
Les professionnels de la santé sensibilisés
Afin d’accélérer le diagnostique et l’accès aux soins dans toute la France, le gouvernement compte sur les filiales territoriales de soins. La formation des médecins et des professionnels de la santé va être « revisité » d’après le ministre, afin de les former sur l’endométriose. La maladie sera également inscrite sur le carnet de santé et recherchée lors des consultations médicales obligatoires à l’adolescence.
De plus, les infirmières scolaires, les DRH et les médecins du sport et du travail seront sensibilisés à la maladie par des associations.
L’endométriose est aujourd’hui reconnue comme une maladie longue durée (ALD), c’est-à-dire que les soins sont remboursés à 100%. Cependant, il s’agit encore d’une ALD « hors liste », c’est-à-dire que seuls les cas les plus graves peuvent profiter de ces remboursements.
