Valérie Pécresse se rebelle suite aux nombreuses attaques subies

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La rédaction

Valérie Pécresse dénonce le « pécresse-bashing » dont elle est victime depuis son discours au Zénith de Paris, vivement critiqué.

Valérie Pécresse dénonce les moqueries qu’elle subit

Le discours de Valérie Pécresse au Zenith de Paris était, pour beaucoup un échec total. Alors que ses adversaires s’insurgeaient de son utilisation du terme « grand remplacement », se rapportant à une théorie du complot d’extrême droite, ses propres confrères des Républicains se moquaient de sa prestation, la candidate étant visiblement très mal à l’aise.

Pour la candidate, elle a été désignée comme « femme à abattre » par les « macronistes ». « Certains voudraient me caricaturer en faisant de moi un portrait qui n’est pas le mien » dénonce-t-elle.

Valérie Pécresse se défend également de toute allusion à l’extrême droite « On me fait dire le contraire de ce que je dis » et déplore que le message de son discours n’ait pas été entendu « Il y avait des mesures extrêmement fortes dans mon discours, sur l’école, la réindustrialisation, le referendum d’initiative citoyenne, la ruralité, la culture… et ne sort qu’une phrase totalement détournée de son sens! C’est absurde ».

La candidate LR ne se décourage pas

Pour Valérie Pécresse, les moqueries dont elle est victime sont une technique de son adversaire Emmanuel Macron. « Je vois dans la violence des attaques depuis janvier, car je suis leur seule cible », elle affirme que son adversaire « veut une élection de tacite reconduction mais je ne vais pas le laisser faire ».

Cette contre attaque intervient alors que certains sondages révèlent des résultats inquiétants pour la candidate LR. En effet, elle est créditée à 12% des intentions de votes par une étude Odaxa, derrière Eric Zemmour à 14% et Marine Lepen à 18%.

La candidate ne se dit pas inquiète et compte continuer sa campagne « sur le terrain », elle se rendra jeudi en Vendée et vendredi dans les Alpes Maritimes et compte sur ses meetings pour créer une nouvelle dynamique. Un membre de son équipe de campagne affirme « La dynamique doit être créée avant l’entrée en campagne de Macron, sinon on va être pris en étau ».

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