La pilule du lendemain gratuite pour toutes

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La rédaction

Le ministre de la Santé a annoncé la mise à disposition gratuite sans ordonnance, dans toutes les pharmacies de la pilule du lendemain pour chaque femme, sans limite d’âge.

Un accès facilité

François Braun, ministre de la Santé a en effet expliqué que le gouvernement souhaite « la protection des femmes en facilitant leur accès à la contraception d’urgence (ou pilule du lendemain) en pharmacie, de manière gratuite et sans ordonnance, à tout âge »

Achetée en pharmacie pour un prix oscillant entre 3 et 20 euros environ, aujourd’hui la pilule est disponible gratuitement, sans ordonnance pour les mineures et pour les étudiantes de plus de 18 ans, dans les infirmeries scolaires, les pharmacies ou encore les centres de santé sexuelle, la contraception d’urgence va devenir gratuite et sans prescription pour toutes.

Isabelle Rome, ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes a détaillé que “Le gouvernement agit concrètement pour que les femmes ne renoncent plus à la contraception d’urgence pour des raisons financières, premier motif de renoncement chez les femmes”.

Elle ajoute qu’ «  à l’heure où nous assistons à une montée des conservatismes en Europe et dans le monde, notre gouvernement démontre une fois de plus que l’égalité femmes hommes et le droit des femmes à disposer de leurs corps sont des priorités absolues »

Même si les chiffres restent constants par rapport à 2020, 223.300 IVG ont été réalisés en 2021.

Un retour des IST

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2023 prévoit aussi de faciliter l’accès au dépistage d’infections sexuellement transmissibles, en le rendant accessible sans ordonnance et gratuitement pour les moins de 26 ans.

Jusqu’à présent le dépistage du VIH était l’unique test accessible gratuitement. M.Braun a annoncé dans que “désormais, la possibilité de dépistage sera étendue à toutes les infections sexuellement transmissibles pour lutter le plus précocement possible contre (la) reprise des infections”.

Une “augmentation des infections sexuellement transmissibles, spécifiquement les chlamydias et le gonocoque”, a été constatée le ministre de la Santé. Il déclare également que “tous les axes de prévention doivent être améliorés” et que “la France est en retard par rapport aux autres pays européens. Seulement 2% de notre budget est consacré à la prévention contre 4% chez nos voisins”.

Selon lui, “un défaut de prévention, d’information ou un relâchement plus global” serait à la source de ce retour des IST.

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