Viols de guerre en Ethiopie : Amnesty International dénonce des crimes

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La rédaction

Amnesty International fait état de nombreux cas de viols collectifs au Tigré en Ethiopie, par des combattants rebelles du TPLF. Le Front de Libération du Peuple du Tigré est une organisation politique en faveur de l’indépendance du Tigré, qui fait partie de l’Ethiopie. Le mouvement mène des actions particulièrement violentes au sein du pays.

Des témoignages glaçants

Amnesty International annonce avoir interrogé plus de 30 victimes de viol, dont plusieurs mineures, agressées dans des zones contrôlées par le TPLF. Les témoignages des victimes sont glaçants, elles racontent des viols collectifs, des actes de pénétrations impliquant des armes, des actes d’une cruauté incomparable.

Une jeune écolière de 14 ans, traumatisée, témoigne « L’un d’eux m’a violée dans la cour et l’autre violait ma mère à l’intérieur de la maison ». La jeune fille explique les traumatismes qu’ont amenés les horreurs qu’elles ont vécues.

« Les preuves s’accumulent sur une tendance au sein des forces tigréennes à commettre des crimes de guerre et de possible crimes contre l’humanité dans des zones sous leur contrôle dans la région Amhara à partir de juillet 2021 » rapporte Sarah Jackson, directrice adjointe de l’ONG pour l’Afrique de l’Est. Elle dénonce les viols, les exécutions et les pillages commis pas les soldats du TPLF.

Un conflit barbare

La guerre du Tigré s’est déclenchée en novembre 2020 et s’est ensuite propagée dans les régions frontalières, l’Amhara et l’Afar.

Le conflit a déjà fait des milliers de morts et a plongé l’Ethiopie dans la famine quasi continue. Des habitants, ainsi que des associations dénoncent les actes de barbarie commis par les rebelles. Des habitants du Kobo affirment avoir vu les soldats tirer sur des civils.

Un rapport rédigé en novembre par la Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, et la Commission éthiopienne des droits de l’homme a réuni des preuves des horreurs commises en Ethiopie et de possible crime de guerre et crime contre l’humanité.  

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