Football Féminin – La Coupe du Monde féminine de football débutera le 20 juillet en Australie et en Nouvelle-Zélande. Malheureusement, aucune chaîne de télévision en France n’a encore acquis les droits de diffusion, tout comme dans d’autres pays européens, en raison d’un désaccord financier. La FIFA avait précédemment déclaré qu’elle ne souhaitait pas brader la compétition.
Face à cette situation, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, a entamé des discussions avec la FIFA et contacté les diffuseurs français pour tenter de rapprocher les points de vue dans les semaines à venir. Elle reste néanmoins confiante “dans la capacité de l’ensemble des acteurs du dossier en France à trouver, in fine, les voies et moyens d’une juste mise en valeur de la compétition et notamment des matches de l’Equipe de France féminine cet été”.
Le ministère a également indiqué que la ministre Amélie Oudéa-Castéra avait “pris contact avec plusieurs de ses homologues européens” pour discuter de la situation lors du conseil des ministres des sports de l’Union européenne qui aura lieu le 15 mai. Amélie Oudéa-Castéra souligne également son engagement en faveur de la visibilité du sport féminin afin de favoriser son développement.
Le sport féminin bientôt inclu dans les “événements d’importance majeure” ?
En ce sens, elle avait exprimé en mars dernier sa volonté de réviser la liste des 21 “événements d’importance majeure” qui doivent être diffusés gratuitement, une liste inchangée depuis 2004.
En 2019, les ministères de la Culture et des Sports Roxana Maracineanu avaient déjà lancé une consultation visant à améliorer la visibilité du sport féminin ainsi que du parasport. En janvier 2022, la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, avait annoncé que cette liste serait modernisée et soumise à la Commission européenne pour contrôle et validation. Interrogée sur la publication de ce décret, Amélie Oudéa-Castéra avait évoqué en mars la perspective de “l’automne 2023”. Cette nouvelle liste devrait inclure non seulement “les finales de la Coupe du Monde de rugby et de football masculines, mais aussi féminines”, ainsi que la finale de la Ligue des Champions et le Tour de France féminin, afin de les protéger et de les rendre accessibles à un large public.
