L’équipe féminine de natation de l’université de Pennsylvanie soutient la décision de la fédération américaine de durcir les règles concernant les sportives trans.
La présence controversée de Lia Thomas
La décision de la Fédération intervient après que Lia Thomas, femme transgenre, a intégré l’équipe des nageuses et a raflé tous les titres. La nageuse, qui était classée 462e dans la catégorie masculine, est maintenant numéro 1 chez les femmes.
L’équipe de l’université de Pennsylvanie, précise qu’elle soutient « pleinement » Lia Thomas et qui a « totalement le droit de vivre sa vie de manière authentique ». Cependant, elles considèrent que « dans les compétitions sportives, le sexe biologique est une question différente de l’identité de genre ».
Sur les 40 athlètes du club, seules 18 seront qualifiées pour l’Ivy League et les signataires craignent d’être désavantagées par la présence de Lia Thomas. Cependant parmi les signataires, on retrouve des jeunes filles qui ne concourent pas pour l’Ivy League où qui ne nagent pas dans la même catégorie de Lia Thomas.
Des réactions à différentes échelles
L’USA Swimming, annonce vouloir réaliser des tests de testostérone dans le but de rendre les compétitions plus équitables.
Les nageuses par contre, annonce ne pas s’être senties soutenues par leur école. Elles rapportent avoir ressenti « le sentiment que l’université, notre école, notre championnat et la NCAA ne nous ont pas soutenues ». Elles rapportent avoir été menacées d’exclusion du club si elles ne soutenaient pas Lia Thomas ou si elles parlaient aux médias.
La polémique provoque de nombreuses réactions, notamment des réactions politiques puisque plusieurs Etats conservateurs souhaitent durcir l’accès au sport à l’école aux jeunes femmes transgenres.