Dans une série documentaire en trois parties signée Nadia Hallgren, la créatrice et ancienne Spice Girl Victoria Beckham revient sur son parcours, ses doutes et sa quête de reconnaissance. Diffusée à partir de jeudi sur Netflix, cette production lève le voile sur une femme longtemps perçue comme distante, mais qui se dévoile ici avec humour et sincérité.
Une première mondiale à Londres
Réalisée par l’Américaine Nadia Hallgren, déjà remarquée pour son documentaire sur Michelle Obama en 2020, la série Victoria Beckham sera présentée en avant-première ce mercredi soir à Londres. La production, signée Studio 99, la société de David Beckham, propose une plongée dans le parcours d’une icône qui a su se réinventer après les années Spice Girls.
Dans ce récit introspectif, Victoria Beckham, 51 ans, revient sur les « hauts et les bas qui l’ont façonnée ». Sur Instagram, elle confie vouloir montrer une facette plus authentique d’elle-même. « Les gens pensaient que j’étais une peau de vache qui ne sourit jamais. Mais… je souris. Ne soyez pas choqués ! », lance-t-elle dans la bande-annonce officielle.
De la pop à la mode : une métamorphose racontée de l’intérieur
Celle qui fut Posh Spice y évoque son enfance, marquée par une forte insécurité : une « petite fille maladroite » qui « voulait désespérément être aimée ». Après la fin du groupe qui a marqué les années 1990, son entrée dans le monde de la mode fut tout sauf évidente. « Les gens pensaient : c’est une pop star, elle a épousé un footballeur, pour qui se prend-elle ? », raconte-t-elle.
Aujourd’hui, la femme d’affaires dirige un empire de plusieurs dizaines de millions d’euros et s’est imposée comme styliste reconnue. Le documentaire donne également la parole à des figures majeures du secteur, telles qu’Anna Wintour, ancienne directrice de Vogue USA, et le couturier Tom Ford, qui témoignent de son évolution.
Une nouvelle vitrine pour le couple Beckham
Deux ans après le succès du documentaire consacré à David Beckham – record d’audience pour Netflix au Royaume-Uni –, la plateforme mise à nouveau sur le couple le plus médiatique de Grande-Bretagne. Cette fois, c’est Victoria qui prend la lumière, dans un récit plus personnel, empreint de lucidité et d’autodérision.
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