Le film « Une jeune fille qui va bien » de Sandrine Kiberlain sortira en salle ce mercredi 26 janvier 2022. Ce film est le premier de l’actrice en tant que réalisatrice.
Un premier film sur les traces de son Histoire
Sandrine Kiberlain souhaite retracer son histoire dans « Une jeune fille qui va bien », le film met en scène une adolescente française juive, Irène, passionnée de théâtre en 1942. Sandrine Kiberlain, petite fille de 4 grands-parents juifs polonais arrivés en France en 1933 et rescapés de la Shoah. Le film traitant d’un sujet horrifique est pourtant une ode à la vie et à la jeunesse, « Je voulais traiter cette époque, du pourquoi et du comment de l’antisémitisme, mais ne surtout pas refaire ce qui a déjà été fait. Traiter non pas le drame, mais la joie ».
La réalisatrice retrace l’histoire de sa famille dans ce film émouvant mais aussi effrayant et affirme « le film me raconte plus que quand on va me voir dans les films des autres. Si les gens veulent me connaître, c’est ce film-là qu’ils doivent aller voir ».
Une réalisatrice empathique et prometteuse
Sandrine Kiberlain est une réalisatrice portée par sa carrière d’actrice. « Je connaissais (le fonctionnement) d’un tournage » explique la réalisatrice qui reconnait aussi que des surprises l’attendait de l’autre côté de la caméra. « je ne savais pas ce que c’était de décider de tout, jusqu’aux lacets des chaussures. On devient très obsessionnel ! » affirme-t-elle, rieuse.
Pour les acteurs qui travaillaient sur le film, travailler avec Sandrine Kiberlain était un réel plaisir. Rebecca Marder, qui joue le rôle de Irène explique « elle sait ce qui peut casser ou porter un acteur ». La réalisatrice ayant été actrice, elle accordait durant le tournage un respect particulier au travail des comédiens « elle prenait un soin incroyable à sacraliser le jeu, demandant un silence religieux » témoigne Rebecca Marder. « Elle dirige avec un tact et une intelligence du jeu propres à ce métier de comédienne » poursuit la comédienne.