Women’s Forum 2024 : “Il faut une approche global de cette problématique”

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Mathéa Mierdl

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Dans le cadre du thème du Women’s Forum 2024, la réconciliation, Cynthia Illouz a tenu une conférence sur la santé mental dans l’environnement professionnel. Pour aborder ce sujet épineux, la fondatrice de The Women’s Voices était entourée de Florence Lustman, présidente chez France Assureurs, Amy McKeown, consultante et mentor primée en santé mentale, santé et bien-être et en stratégie pour la santé des femmes, ainsi que de Mahmoud Khedr, membre du conseil d’administration de “Mental Health America”, et particulièrement engagé auprès des jeunes. 

Santé mentale au travail, un objectif primordial

La santé mentale est un enjeu crucial dans le monde professionnel. De récentes études ont démontré que près d’un employé sur cinq souffre d’une santé mentale qui n’est pas au beau fixe. Ce phénomène a un impact remarquable sur les performances dans les taches à effectuer. On constate avec ce chiffre qu’il est essentiel de reconnaître que de nombreux employés se battent contre cette problématique seuls et en silence. L’objectif est de mettre des stratégie en place au sein des entreprises pour soutenir le bien-être mental au travail.

Amy McKeown, consultante en santé mentale

Aux États Unis, les femmes ont eu le droit de travailler dans les années 60, en France c’était en 1974. Il une nouvelle problématique que rencontre les femmes : leur santé mentale au travail. Pour Amy McKeown consultante en santé mentale, c’est justement le défi actuelle. “Les femmes sont de plus en plus conscientes du problème. Pour pouvoir mener une carrière tout en courant après une bonne santé mentale, il est nécessaire de se pencher sur la question de comment on soutient la santé mentale dans le monde du travail”. D’après la consultante, l’une des solution est de “déconstruire la définition actuelle qu’on a de la santé mentale. il faut redéfinir ce que c’est, puis parler avec les employés, les écouter. La réconciliation c’est affronter cette réalité.” L’experte met aussi en avant le fait que le taux de souffrance des femmes est plus élevé que celui des hommes. L’une des raison de cet écart est la différence dans cette souffrance. Amy McKeown pense notamment à la ménopause. Elle affirme : “On travaille dans un monde qui n’est pas conscient de la santé des femmes. On parle de rites de passage féminins, et on détache complètement la femme du monde du travail”. L’endométriose, également, n’est pas assez reconnu comme une maladie qui peut affecter l’état de santé et par conséquent, la santé mentale. Le diagnostic aussi pose problème : ” 8 personnes sur 10 sont diagnostiquée, comment fait-on si un employé est malade mais pas diagnostiqué ?”

Florence Lustman, présidente de France Assureurs.

Bien que 25 millions d’euros sont alloués chaque année à la santé mentale, les entreprises publiques rencontre des problématiques liées à la santé mentale. À titre d’exemple, la présidente de France Assureurs présente les stratégie mises en place post-Covid-19, pour s’assurer de la santé mentale : “Depuis le Covid-19, on a décidé pendant la pandémie d’offrir des consultations de santé mentale et on a tout de suite constaté un impact chez nos concitoyens.” Florence Lustman rejoint la consultante sur ce point. “Je suis d’accord tout le monde n’est pas diagnostiqué et c’est un vrai problème. Les conséquences qui en découlent sont catastrophiques.”

Un travail d’équipe 

Amy McKeown rejoint Florence Lustman sur la responsabilité des entreprises. Voici quelques conseilles qu’elle donnent aux entreprises avec lesquelles elle travaille. “Il faut mettres en places des stratégies tactiques. Pour affronter la santé mentale il faut commencer avec les bases : définir ce qu’est la santé mentale au travail, réaliser une enquête et obtenir des données chiffrée, parler aux gens. Personne ne demande jamais aux autres comment ils se sentent après un arrêt maladie ou quand une femme revient d’un congé maternité on conclue vite qu’elle nage forcément en plein bonheur”. La responsabilité qu’il faut avoir vis-à-vis de la santé mentale c’est d’essayer les bonnes choses et de construire le bon environnement.

Elles donnes aussi quelques technique que les femmes peuvent applique au quotidien : prendre soin de soi, et surtout comprendre ce que c’est d’être une femme dans le monde du travail. Elle fini par conclure “C’est un travail d’équipe, nous avons pas à leur faire toutes seules.”

Selon la présidente de France Assureurs, Florence Lutsman, la gestion des équipe est l’un des aspects à étudier. Il “faut une approche global de cette problématique”.

Vie personnelle et santé mentale 

Selon la présidente de la société d’assurance française, il est aussi question de mesure “Il faut trouver une balance entre la vie personnelle et la vie professionnelle, trouver cette balance n’est pas chose facile et c’est aussi cela qui peut affecter la santé mentale”.

Mahmoud Khedr, membre du conseille d’administration de “Mental Health America”.

Mahmoud Khedr, membre actif du conseil d’administration “Mental Health America” souligne également cet aspect de la question de la santé mentale. Il y a beaucoup de mises en place à faire pour que notre santé mental aille bien. Toutes les parties de notre vie personnelle sont a examinés selon lui : “Il faut lutter contre l’addiction au réseaux sociaux, se demander si nos études correspondent à nos attentes, si elles nous plaisent. Il est important de trouver un but, donner a chaque journée une raison de se lever le matin. Et non, on n’a pas à leur faire seul, on peut le faire tous ensemble les uns avec les autres.”

Aussi très engagé auprès des jeunes, Mahmoud Khedr met l’accent sur la santé mentale des jeunes avant qu’ils intègre le monde du travail. Il affirme “Derrière les chiffres d’1 jeune sur 7 qui souffre de troubles mentaux, ce sont des vraies personnes, on est dans une décennie où l’on souffre en silence car il faut être fort.” En racontant sa propre expérience il partage : “Après une tentative de suicide je me suis rendu compte que je ne voulais pas mourir mais mettre fin à la douleur”. Pour mettre fin à cette douleur, il préconise de se tourner vers un thérapie, prendre soin de soi et reconnait la nécessité qu’on manque de stratégie de “self-care”. Mais d’après lui la responsabilité des entreprise est tout aussi grande : “Souvent les entreprises n’affrontes pas le problème car il vient d’elles. Avoir un mauvais manager  peut ruiner ta journée, affaiblir ta santé mentale et pas seulement par ce que tu as des problèmes personnels, mais parce que c’est constamment.”

 

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